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ENTREZ LIBRE

  • opheliefaucon
  • 17 sept. 2017
  • 2 min de lecture



Visite lors des Journées du Patrimoine


L'exposition Entrez Libre à été créée à l'occasion du "Voyage à Nantes" 2017, mais à ré-ouvert ces portes pour les journées du patrimoine. (Quel joie car je n'avais pas pu y aller durant l'été).


Cette aventure dans l'ancienne maison d'arrêt de Nantes évoque, raconte, témoigne l'atmosphère de l'enfermement, mais symbolise aussi les sentiments et les émotions des détenus de manière artistique. Une invitation à regarder le milieu carcéral d'une autre manière car habituellement ces endroits ne sont pas en "Entrée libre", mais qui sont également perçu comme des lieux complexe et hors du temps. Par le graff (une discipline elle aussi marginalisé et catégorisé) ont vis une expérience unique et de se plonger à l'intérieur d'un corps de détenu. J'ai d'ailleurs remarqué de nombreuses représentations "d’œils"qui donnait l'impression d'être observé et épié constamment.


Plusieurs œuvres m'ont particulièrement interpellées et notamment l’œuvre centrale de l'exposition réalisé par David Burtex qui évoque la notion d'enfermement de manière ludique plutôt que de le peindre de manière oppressante. Il créer un temple dédié à l'évasion avec des couleurs, des symboles et des courbes qui nous incite le spectateur à regarder le monde carcéral d'aujourd'hui et aussi sur la quête de liberté que l'on peux ressentir à l'intérieur.


J'ai beaucoup apprécié une fresque extérieure qui représentait un paysage apocalyptique où j'y ai trouvé deux lectures : d'abord le reflet du monde tel que peux le percevoir un prisonnier, un chaos, un bazar dans la ville triste et « glauque ».

On pouvait aussi apercevoir la ville de très loin, comme l'expression de la marginalisation du milieu carcéral. D'ailleurs cette ancienne maison d'arrêt se trouve en pleins centre ville de Nantes et à « déménagé » pour partir en périphérie. Une manière selon moi d'exclure et de mettre de côté d'avantage le milieu carcéral mais surtout les détenus. L'autre lecture est aussi une représentation du graff et des graffeurs qui sont eux exclus de la ville : représenter l'illégalité et la marginalité.


Les nombreuses œuvres qui constituaient cette exposition m'ont toute questionnées sur la condition, les sentiments et ressentis des détenus dans le monde carcéral mais aussi sur la vision du monde face à ces lieux mis à l'écart de notre quotidien.


Je me demande ce que cet endroit vas devenir ? Je trouverais cela dommage que ce soit démolie car cela prouvera encore une fois, que l'ont souhaite effacer le souvenir de ce lieu qui fait pourtant parti du patrimoine de la ville...



 
 
 

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